Euro 2016 : c'est la France qui l'organise !!
Publié le par 90minutes.over-blog.fr

C'est vendredi 28 mai 2010 que se déroulait à Genève la désignation du pays hôte de l'Euro 2016. Le comité exécutif de l'UEFA à donc délibéré.Ce sont 13 membres sur 16 qui ont voté (les membres turc, italiens et français ne pouvant pas voter).Michel Platini, président de l'UEFA ouvrit l'enveloppe qui détenait le nom du vainqueur vers 13h10. Il annonça alors le nom du pays qui accueillera ce nouvel Euro : la France.
Michel Platini, président de l'UEFA, sort de l'envellope du futur organisateur de l'EURO 2016

Avant cette désignation, les 3 candidatures (Italiennes, Turques et Françaises) ont du présenter une nouvelle fois leur projet et discourir.
I.Une présentation émouvante :
La France se présenta la dernière suite à un tirage au sort qui eut lieu au préalable. Et c'est de façon originale et très émouvante que la France a su présenter son projet. Sous forme d'un questionnement d'un petit garçon aux différents intervenants de la FFF (Jean Pierre Escalette) ou encore de Zinedine Zidane, cette présentation ne peut que faire penser à l'œuvre de Saint Exupery «Le petit prince». Ici, un petit garçon (Nathan) reprend la phrase de «dessine moi un mouton» en la change pour un «dessine moi l'Euro 2016». Il s'agissait là de mettre en avant que cet Euro sera l'Euro pour «les jeunes européens». A l'image de Nathan, qui n'a pas connu France 98, et qui en 2016 aura 17ans. Ce sera pour lui l'occasion de vivre, dans son pays, un grand événement. A la fin de sa présentation, le jeune Nathan s'est adressé directement aux membres de l'UEFA en remettant un petit cahier et en leur demandant «écrivez la suite de cette histoire de l'Euro 2016 en France». Sans nul doute que cette simplicité, cette émotion, a touché les membres du Comité exécutif de l'Euro. C'est ce que revelera un membre chipriote plus tard sur les ondes de RMC. Pour lui «la prestation du jeune acteur a fait pencher la balance du coté de la France, ceux qui étaient indécis ont alors voté pour la France.»
Nicolas sarkozy s'est rendu dans les derniers instant apporter son soutient et celui de l'Etat francais.
Nicolas Sarkozy s'est lui aussi exprimé pour appuyer cette candidature. C'est au dernier moment que le président de la République s'est rendue à Genève afin d'appuyer la candidature française. C'était l'occasion ici de montrer que l'État était présent dans cette candidature. En effet, l'État s'est déjà engagé à investir 150M€ dans la construction et rénovation des stades en France, même si la France n'obtenait pas l'Euro 2016. Somme qui en soit s'avère peu, la seule construction d'un stade coutant environ 300M€, mais il y a les financements des collectivités locales, ainsi que de partenaires privés. Nicolas Sarkozy n'a pas voulu lire son discours officiel, il s'est laisser aller et a parlé tel un supporter de football qu'il est. Pour Zinedine Zidane, cet Euro sera l'occasion de revivre ce qui s'est passé en 1998 avec la victoire de la coupe du monde de la France, avec «une France qui ne voyait pas la différence des autres». Il rappelle ici cette France «Black Blanc Beur», cette France victorieuse. Et ses deux appuis des derniers instants ont peut être pesé dans la balance à l'image de Toni Blair qui pour la désignation des J. O. était venu apporté tout son appui dans le dossier de Londres.
Suite a cette victoire, tous les dirigeants français ont voulu rendre hommage a Philippe Seguin, aujourd'hui décédé, et aussi à Jacques Lambert, directeur général de la FFF et homme de l'ombre qui a énormément œuvré au dossier français. Pour Pascal Praud, qui était sur l'antenne de i-télé, c'est «quelqu'un de dossier et de réseau».
II.Un appui du président (français) de l'UEFA Michel Platini ?
Michel Platini à de suite voulu couper cour à toutes rumeurs possible sur son possible appui a la candidature française. Le président de l'UEFA à déclaré que ce vote était «la preuve de la transparence de l'UEFA, la preuve qu'elle est une vraie démocratie, que son président n'est pas un despote, car si c'était le cas, les résultats auraient été tout autre». En effet, la victoire de la France «s'est joué a une voix», soit 7 voix a 6 pour la France..
III. Et maintenant, place aux différents chantiers :
Ce succès était pour la France un réel enjeu, économique et sportif. Michel Platini l'a même souligné en déclarant que «la France en avait besoin, ça va lui permettre d'améliorer ses stades, pour rivaliser avec les autres pays». Car c'était là le seul défaut au dossier français, la vétusté des stades. Mais la France avait d'autres atouts : l'habitude d'accueillir des événements sportif et surtout l'habitude d'accueillir des visiteurs (la France accueille plus de 6 millions de touristes par an), et elle dispose donc d'un réseau hôtelier et de transport dense. Et cela assure une certaine sécurité. La seule chose que la France doit réaliser est a l'image du mondial 2006 en Allemagne, la construction ou la rénovation de stade de 5ème génération.
Les projets de stades (voir l'article : Pourquoi la France n'obtiendra pas l'Euro 2016) vont avoir là un sacré coup de pouce dans un pays où l'administration et les associations ne font que ralentir, voire même empêcher ces construction de nouveaux stades. Les quatre projets de constructions de stade de Lyon (OL land), Bordeaux, Nice et Marseille vont enfin pouvoir décollé et avoir l'appui du secteur administratif, de l'État. A l'heure actuelle, seule la construction du Grand Stade de Lille (55 000 places) a débuté.
Suite a cette victoire, tous les dirigeants français ont voulu rendre hommage a Philippe Seguin, aujourd'hui décédé, et aussi à Jacques Lambert, directeur général de la FFF et homme de l'ombre qui a énormément œuvré au dossier français. Pour Pascal Praud, qui était sur l'antenne de i-télé, c'est «quelqu'un de dossier et de réseau».
II.Un appui du président (français) de l'UEFA Michel Platini ?
Michel Platini à de suite voulu couper cour à toutes rumeurs possible sur son possible appui a la candidature française. Le président de l'UEFA à déclaré que ce vote était «la preuve de la transparence de l'UEFA, la preuve qu'elle est une vraie démocratie, que son président n'est pas un despote, car si c'était le cas, les résultats auraient été tout autre». En effet, la victoire de la France «s'est joué a une voix», soit 7 voix a 6 pour la France..
III. Et maintenant, place aux différents chantiers :
Ce succès était pour la France un réel enjeu, économique et sportif. Michel Platini l'a même souligné en déclarant que «la France en avait besoin, ça va lui permettre d'améliorer ses stades, pour rivaliser avec les autres pays». Car c'était là le seul défaut au dossier français, la vétusté des stades. Mais la France avait d'autres atouts : l'habitude d'accueillir des événements sportif et surtout l'habitude d'accueillir des visiteurs (la France accueille plus de 6 millions de touristes par an), et elle dispose donc d'un réseau hôtelier et de transport dense. Et cela assure une certaine sécurité. La seule chose que la France doit réaliser est a l'image du mondial 2006 en Allemagne, la construction ou la rénovation de stade de 5ème génération.
Les projets de stades (voir l'article : Pourquoi la France n'obtiendra pas l'Euro 2016) vont avoir là un sacré coup de pouce dans un pays où l'administration et les associations ne font que ralentir, voire même empêcher ces construction de nouveaux stades. Les quatre projets de constructions de stade de Lyon (OL land), Bordeaux, Nice et Marseille vont enfin pouvoir décollé et avoir l'appui du secteur administratif, de l'État. A l'heure actuelle, seule la construction du Grand Stade de Lille (55 000 places) a débuté.
C'est donc la fin d'un parcours de 2 ans pour cette course a l'organisation de l'Euro 2016. La candidature française aura était celle qui fut choisit. Candidature solide et surtout humble, elle a su se servir de l'échec de la candidature à l'organisation des J.O. 2012 pour Paris, pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. C'est la une victoire pour le football français, pour l'État français, et très certainement aussi, une petite victoire personnelle de la FFF et LFP très décrié en France, même si les protagonistes, à l'image de Jean Pierre Escalette, président de la FFF,qui s'est exprimé sur i-télé, ont souligné que «si on avait perdu, ça aurait été une déception personnelle, mais cette victoire est une satisfaction collective»
F.L.