EDF : Petit guide à la composition d'une équipe

Publié le par 90minutes.over-blog.fr

A seulement quelques jours du début de la coupe du monde, après des matches de préparation peu convaincant, malgré un nouveau système de jeu en 4-3-3 proposé par le sélectionneur français, le bilan n'est pas positif. Une victoire 2 buts à 1 face au Costa Rica, un nul face a la Tunisie, mais surtout une défaite 1-0 face a une équipe bis de Chine, 84eme mondiale.
Ces résultats ne sont pas très encourageant, voire même, très inquiétant. Pourtant, ces matches de préparation ont étés choisis afin de donner confiance aux joueurs. Au final, cette équipe laisse ces supporteurs très pessimiste, et ils se posent de nombreuses questions sur l'équipe qui débutera ce Vendredi 11 juin face à l'Uruguay.

Alors que toutes les autres équipes nationale connaissent leur 11 type, la sélection française reste la seule à ne pas savoir qui évoluera à certains poste clé.



Introduction – Domenech, un bilan mauvais en tout point

Voilà six années que Raymond Domenech est à la tête de l'équipe de France. Son bilan ? Des qualifications pour la coupe du monde 2006 en Allemagne qui est passé ric-rac, une coupe du monde 2006, qui certes s'est soldé par une place de finaliste (perdue face à l'Italie aux tirs aux but) mais qui est surtout dût aux retour d'anciens tels que Zidane ou Makélélé qui ont pris les choses en mains, c'est un secret de polichinelle. Et que dire de cet Euro 2008 qui a vu l'équipe de France sombrer ?! Puis la qualification pour cette coupe du monde qui se déroulera en Afrique du Sud très critiqué et critiquable. Cette coupe du monde qui s'annonce du même accabi que celle de 2002 ou du championnat d'Europe 2008.

Outre les résultats, que dire de sa gestion incompréhensible de l'effectif ? Lors de son arrivée, certains cadres tels Pirès ou Giuly n'ont plus étaient sélectionné. Pourquoi ? Ce n'est un secret pour personne, ses relations personnelle avec ces joueurs n'étaient pas au beau fixe. Pire même, c'est pour raison personnelle, voire même de «jalousie» qu'il ne les sélectionnent pas. Domenech pense d'abord à lui avant de penser à l'équipe. Ce qui était le cas lorsqu'il fut ce grand joueur défenseur que nous savons […] est encore le cas 20 ans plus tard à un poste de sélectionneur.
Toujours dans sa mauvaise gestion d'effectif, en 2005 il fait comprendre aux anciens qu'il ne les veut plus, qu'il veut faire la place à une nouvelle génération de joueur. C'est ainsi que Zidane déclare arrêter sa carrière internationale. Mais Domenech, face aux difficultés rencontrées pour la qualification à la coupe du monde 2006, rappelle et convainc les «anciens» de revenir. Ces rappels sont déjà un aveu d'impuissance, voire même, de son incompétence. En effet, qu'à-t-il gagné en tant qu'entraineur ? Le tournois de Toulon avec l'équipe de France. C'est tout ! Ce sélectionneur n'a aucun palmarès, a contrario de la plupart de ses homologues italiens, anglais, espagnols etc.
Ses annonces de sélection sont totalement incompréhensible. En 2006 il nous sort de son chapeau un Pascal Chimbonda totalement inconnu et qui n' a plus jamais été rappelé. Et cette année, son annonce des 23 et des réservistes fut une grande mascarade.

Les résultats ne sont pas au rendez-vous, mais la manière n'y est pas non plus. Même si cette équipe perdait, à la limite, on peut accepter la défaite quand on tombe contre meilleur que soit, que l'on a donner le meilleur de soi même. Mais les supporteurs ne se reconnaissent pas dans cette équipe, qui ne se défonce pas sur le terrain, qui ne produit pas de jeu. Combien de fois les joueurs sont ils rentrés aux vestiaires sous les huées du public du Stade de France et même au stade Vélodrome lorsque l'équipe de France affronta en amical l'Argentine de Don Diego. Les spectateurs ne huent pas le résultat, mais la manière, le spectacle proposé, spectacle médiocre, pour ne pas dire ennuyeux à mourir.

I. Le métier de sélectionneur

Raymond Domenech est le sélectionneur de l'équipe de France. Il est très critiqué dans ses choix, ses compositions d'équipe, ses (non) schémas de jeu, tactique. C'est toute la France qui le critique, les 60 millions de sélectionneurs seraient ils tous incompétent et le seul Raymond détiendrait il la vérité ?

Hormis les «footix», il y a parmi les fans, les fous, les dingues de foot, des personnes qui pourraient très certainement mieux faire que notre sélectionneur, peut être vous même !

Mais la question est comment composer de la meilleure des façons son équipe. Certes, nous ne sommes pas tous entraineur ou sélectionneur. Mais lorsqu'on s'intéresse au plus prés à ce noble sport, que l'on regarde énormément de match des joueurs qui toute la saison évoluent en club, nous sommes tous capable de dire à quel poste il évolue, quel est son rôle au sein de l'équipe.
Le métier de sélectionneur est dans un premier temps se rendre dans les stades voir évoluer les joueurs susceptible d'être sélectionner. Puis il faut composer avec les meilleurs joueurs et en faire une équipe. Non pas une équipe en positionnant des individus ensemble, mais en faisant que ces individus créés l'équipe, qu'ils se dévouent pour leurs partenaires. Alors oui, se sont des hommes, et dans les rapports humains on peut ne pas apprécier la personnalité d'un tel ou d'un autre, mais le métier de sélectionneur c'est aussi ça, faire que les égos s'effacent au profit du collectif.

II. Comment composer une équipe ?

Un selectionneur, sélectionne un effectif de 23 joueurs. Son objectif, reunir les meilleurs joueurs susceptible d'évoluer dans un, voire de préférences plusieurs, schemas de jeu, pré réfléchi, pré pensé. Pour cela, il faut regarder ce qui marche dans le monde du foot, mais aussi voir comment les joueurs évoluent dans leur club, à quel poste, leur position sur le terrain, les affinités avec d'autres joueurs. Bref, savoir comment "exploiter" au maximum le potentiel des joueurs. C'est aussi savoir l'etat de forme physique des joueurs, et pour cela, se tenir au courant auprés des clubs, des entraineurs, staffs technique, medecins, qui eux, cotoyent quotidiennement les joueurs.

III. Domenech seul responsable ?

Le jeu collectif n'est pas présent. Cela incombe-t-il de la seule responsabilité du sélectionneur ? Et si le problème venait des joueurs eux mêmes ? Et si cette «équipe» n'en était pas une, que les joueurs ne s'apprécient pas, qu'ils vivent mal ensemble ? Fini ce foot du «on vit ensemble, on meurt ensemble». Cette époque où les joueurs ne voyaient leur métier que comme une passion, qu'ils se sentaient heureux et fier de porter ce maillot bleu frappé du coq. Qu'ils chantaient de vive voix l'hymne national, fier et orgueilleux. Cette génération de footballeur «bling-bling» tue le foot, et se coupe de la réalité, de ses supporteurs qui ne se reconnaissent plus en eux. Eux qui n'hésitent pas à se saigner, se serrer la ceinture, ce qu'ils ont en face d'eux, se sont des joueurs qui descendent les marches du bus en faisant la gueule, gros casque de musique sur les oreilles, pas un regard ni un sourire pour leurs supporteurs.

Ces joueurs là sont individualiste, vivent dans leur confort et dans leur monde bien à eux, seul leur égo les préoccupe. Mais le foot ce n'est pas ça ! Le foot c'est de la convivialité, c'est se défoncer pour son partenaire, c'est de la solidarité, c'est une passion. On joue au foot par plaisir, par passion, on ne travaille pas foot, et certains joueurs semblent avoir oublié cela, eux qui pour certains évoluaient encore il y à peu dans des championnats Amateurs.

Cet individualisme se ressent dans cette équipe de France. Sur et hors du terrain.



F.L.

Publié dans Equipe de France

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